- Une ouverture du marché de l’audit aux commissaires aux comptes des autres pays européens par la création d’un marché unique de l’audit ;
- Un renforcement du rôle du comité d’audit (pour les EIP) ;
- Un rapport d’audit enrichi et un rapport complémentaire sur la mission du commissaire aux comptes à l’attention du comité d’audit (pour les EIP) ;
- Des nouvelles exigences de rotation des cabinets et des associés (pour les EIP) ;
- L’abandon du concept des diligences directement liées (DDL) et une délimitation plus claire des services non-audit interdits (pour les EIP) ;
- Une révision des pouvoirs et de l’organisation du Haut conseil du commissariat aux comptes (H3C) ;
- Un renforcement du rythme des contrôles des cabinets mis en œuvre par le H3C (pour les EIP) ;
- Un renforcement de la surveillance européenne de l’audit coordonnée par l’Organisme européen de coordination des autorités nationales de supervision de l’audit, le CEAOB ;
- Le développement d’un dialogue effectif entre les auditeurs et les autorités chargées de la supervision prudentielle.
Pour savoir plus sur la réforme de l’audit, consulter le site de la Commission Européenne.
L’Autorité bancaire européenne et l’EIOPA ont publié, fin 2016, des orientations (ou guidelines) visant à promouvoir un dialogue effectif entre les superviseurs et les auditeurs. Un des principes directeurs commun à ces orientations est la tenue, au moins une fois par an, d’une réunion entre le superviseur et les commissaires aux comptes des banques systémiques ou des organismes d’assurance les plus risqués.
Pour savoir plus, consulter les orientations de l’Autorité bancaire européenne