Les contrôles sur place
L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) réalise des contrôles sur place sur son périmètre de compétences (établissements ne relevant pas de la supervision directe du Mécanisme de surveillance unique - MSU, lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, protection de la clientèle, règlementation EMIR, loi de séparation des activités bancaires) mais aussi pour le compte d’autres donneurs d’ordre : la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre du MSU ou d’autres institutions comme la Direction générale du Trésor ou l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Les contrôles réalisés pour le compte de la BCE suivent un mode opératoire propre, défini et mis à jour par la BCE, mais présentant de nombreuses similitudes avec celui utilisé par l’ACPR pour les missions relevant de ses seules prérogatives. Les détails peuvent être trouvés ici.
Les contrôles sur place ont pour objectif de vérifier la conformité des entités avec les dispositions législatives et règlementaires qui encadrent leur activité. Il peut s’agir d’un contrôle à portée générale couvrant l’ensemble des activités et des processus, d’un contrôle à portée plus réduite ciblant une sous-activité ou un risque particulier, ou de missions de suivi pour vérifier l’adéquation de mesures correctives mises en place. Ils peuvent être étendus aux entités liées à l’entité contrôlée.
L’ACPR a rédigé une charte de conduite d’une mission de contrôle sur place précisant les principes qui guident cet exercice et recensant un certain nombre de bonnes pratiques.
La décision d’effectuer un contrôle est prise sur la base des informations traitées dans le cadre du contrôle permanent mais aussi à partir d’éléments recueillis auprès d’autres acteurs (TRACFIN, par exemple). Un programme de contrôle est ainsi établi chaque année. Il peut être complété par les demandes de coopération des autres autorités de supervision.
Le responsable de la mission de contrôle est l’interlocuteur principal de l’entité contrôlée, il organise son déroulement et signe le rapport de contrôle. Il doit pouvoir présenter une lettre de mission à l’entité contrôlée et communiquer la composition de l’équipe de contrôle.