Cette progression s’explique principalement par une baisse des rachats de 6,5 % sur l’année 2014, dans un contexte de stabilité des primes brutes. Si la collecte nette sur les contrats en unités de compte a été particulièrement dynamique en 2014, la tendance observée au troisième trimestre se confirme et les flux d’arbitrage ont été favorables aux supports en euros au détriment des unités de compte sur le quatrième trimestre.

Dans ce contexte, les encours de placements ont progressé de 1 % sur le dernier trimestre 2014 pour s’établir à 1 329 milliards d’euros au 31 décembre 2014. (+5,4 % sur l’année). Sur ce trimestre, les assureurs de l’échantillon continuent de réduire leur exposition relative sur les obligations bancaires. Sur l’année, la part des actions dans le portefeuille de placements ressort stable et les principaux mouvements s’observent à l’intérieur du portefeuille obligataire, avec une réduction de la part des titres bancaires et souverains au profit des autres titres obligataires. Le stock de plus-values latentes sur le portefeuille de placements atteint un nouveau record de 164 milliards d’euros (+11 % sur le dernier trimestre), porté par les plus-values latentes sur les titres souverains.

La progression du portefeuille souverain sur le dernier trimestre 2014 s’explique presque quasi exclusivement par la progression des placements sur le souverain français (+2,8 % en valeur nette comptable et +5,5 % en valeur de réalisation). Le part des placements en titres français dans le total de l’exposition sur les souverains de l’Union européenne n’a cessé d’augmenter depuis décembre 2011, passant de 58 % à 65 % au 31 décembre 2014.

Sur le dernier trimestre 2014, l’exposition des assureurs au secteur bancaire repart à la baisse (-1,3 %), malgré un niveau record de plus-values latentes, en hausse de 3 % sur le trimestre.

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Mise à jour le 30 Janvier 2025