Le repli de la production résulte notamment de la forte baisse de deux composantes : l’étranger (-26,8 % en 2012), qui revient de 27,3 % à 21,1 % du total entre 2010 et 2012, et les crédits aux promoteurs (-15,3 % en 2012), dont la part dans la production totale se réduit de manière continue depuis 2008, revenant de 60,5 % à 48,9 % en 2012.

Les expositions sur les professionnels de l’immobilier marquent un repli de 2,9 %, phénomène inédit depuis 2008. Les engagements se concentrent principalement sur la France (66,2 %) et, à l’étranger, sur l’Europe (notamment l’Italie et la Belgique) et les États-Unis.

Les investisseurs et les sociétés foncières restent par ailleurs les principaux bénéficiaires des concours des banques françaises.

Enfin, les professionnels du secteur de l’immobilier résidentiel concentrent toujours l’essentiel des engagements (39,3 %), loin devant les bureaux (17,6 %) ou les locaux commerciaux (14,4 %).

Les critères d’octroi des banques tiennent compte de la persistance de difficultés économiques. Progressivement resserrés au cours des dernières années, ils sont soit maintenus inchangés, soit encore durcis, notamment à destination des promoteurs et des investisseurs.

Enfin, la qualité moyenne des expositions continue de s’améliorer : après avoir atteint un pic en 2010, le taux d’encours douteux s’inscrit en repli pour la seconde année consécutive, même s’il reste encore à un niveau relativement élevé (8 %) ; dans le même temps, le taux de provisionnement des encours douteux a marqué une nouvelle progression pour s’établir à 36,8 %, son niveau le plus élevé depuis 2008.

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Mise à jour le 22 Janvier 2025