Les contrats d’épargne en euros continuent à représenter la plus grande partie du chiffre d’affaires (54 % du total) et du résultat technique (55 %). Pour autant, compte tenu de la conjoncture actuelle de taux d’intérêt, les assureurs favorisent la souscription d’unités de compte car elles génèrent une exigence réglementaire en fonds propres significativement inférieure à celle des engagements en euros. En effet, le risque de perte en capital sur les unités de compte est supporté par les assurés.

L’assurance décès (contrats d’assurance prévoyance, notamment emprunteur) ne représente qu’une petite partie du chiffre d’affaires des assureurs vie (9 %), mais génère 30 % du résultat technique du secteur. L’assurance décès affiche ainsi un solde de souscription (net de charges d’acquisition et de gestion) nettement supérieur à celui des autres lignes d’activité. De plus, les bénéfices techniques et financiers générés par l’assurance décès sont essentiellement redistribués à d’autres catégories d’engagements via le mécanisme de participation aux résultats.

Les frais d’acquisition et d’administration engagés en 2017 sont les plus faibles sur les contrats d’assurance-vie collective (principalement d’assurance retraite) pour lesquelles ils représentent 0,3 % des provisions d’assurance-vie. A l’exception de l’assurance en cas de décès, les frais s’élèvent en 2017 de 0,5 % à 0,9 % des encours environ pour les autres catégories.

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Mise à jour le 7 Février 2025