Dans sa plus large acception, elle recouvre le périmètre décrit au paragraphe 3 de l’article 2 de la directive dite Solvabilité II :

  • l’assurance en cas de vie, l’assurance en cas de décès, l’assurance mixte et l’assurance sur la vie avec contre-assurance (qui combinent des garanties en cas de décès et en cas de vie) ainsi que les assurances « nuptialité » et « natalité » ;

  • l’assurance de rente ;

  • les assurances complémentaires souscrites en complément d’une assurance vie (il s’agit généralement de garanties incapacité et invalidité) ;

  • de contrats spécifiques comme les tontines ou les opérations de capitalisation.

La cohérence de ce champ est assurée par deux caractéristiques. La première est l’utilisation de la technique actuarielle. Le modèle classique est celui des contrats dont le risque d’assurance est lié à la durée de la vie humaine et pour lesquels les provisions techniques des organismes d’assurance sont évaluées par un calcul mathématique à partir de tables de mortalité. Ce même type de calcul actuariel peut être appliqué à des produits sans risque d’assurance comme les contrats de capitalisation. La seconde caractéristique relève de la commercialisation des produits. Ce sont des assurances de personnes dont les garanties peuvent être multiples et inclure des risques accessoires comme l’incapacité et l’invalidité aux côtés de risques principaux liés à la vie humaine (longévité ou décès).

Après avoir insisté sur le rôle prépondérant de l’assurance vie dans le paysage de l’épargne des ménages en France et sur la diversité des contrats qu’elle recouvre (section 1), cette étude analyse les déterminants de la collecte et la structure du marché (section 2) puis s’intéresse aux résultats attribués aux assurés (section 3).

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Mise à jour le 4 Février 2025