Dans ce contexte, Mathieu Vileyn, chargé de mission au pôle Fintech-Innovation, est intervenu pour faire un bref bilan de l’open banking puis il a évoqué les principaux enjeux liés à la proposition de règlement FIDA (pour Financial data access) en cours de discussion.
Les services dit d’open banking qui reposent sur l’accès aux données des comptes de paiement par des prestataires autorisés par l’ACPR, permettent aujourd’hui, par exemple, de réaliser un paiement par virement sur le site internet d’un commerçant ou de rendre plus fiable l’évaluation de la solvabilité d’un emprunteur. La fourniture de ces services prévue par la deuxième directive sur les services de paiement (DSP2) a nécessité le développement par les banques d’interfaces d’accès (API) répondant à des exigences de sécurité et de performance.
La proposition de règlement FIDA prévoit un élargissement de cet accès aux autres données détenues par les institutions financières. Si ce cadre de partage présente des avantages pour les clients par exemple, la possibilité de bénéficier de services innovants et le renforcement du contrôle sur ses données, il fait l’objet de préoccupations de la part des institutions bancaires.
Il a été rappelé que la proposition initiale de la Commission européenne devait faire l’objet de modifications substantielles au cours des Trilogues qui ont débuté le 1er avril 2025.