En dépit de résultats toujours solides au premier trimestre de 2022, les banques françaises sont confrontées à de nombreux défis dans un environnement de nouveau marqué par une incertitude grandissante alimentée par la guerre en Ukraine et les mesures prises par la Chine face à la résurgence de la pandémie. Si leurs expositions directes à la Russie et à l’Ukraine sont limitées, les banques françaises évoluent désormais dans un environnement macroéconomique dégradé marqué notamment par le regain de l’inflation, la remontée des taux d’intérêt et la baisse des perspectives de croissance. Le test de résistance conduit par l’Autorité Bancaire Européenne en 2021 sur la base de scenarios très sévères avait néanmoins souligné la capacité de résilience des banques européennes et françaises en particulier, grâce à leur niveau élevé de fonds propres. La dégradation de la conjoncture ne doit pas faire oublier d’autres points d’attention comme la résilience des infrastructures informatiques face au risque cyber et l’intégration des risques liés au changement climatique dans les dispositifs de gestion des banques.

Mise à jour le 3 Janvier 2025