La production de 2011, certes en recul de 5,1 % par rapport aux volumes historiquement élevés de 2010, s’établit encore à 157 GEUR ; depuis 2005, la part de la production réalisée à taux fixe est en constante augmentation et représente la quasi-totalité (89%) de la production en 2011 ; en outre, l’essentiel de la production à taux variable est « capée ». L’exercice 2011 se caractérise enfin par un recul de la part de l’investissement locatif et par la poursuite de la progression des rachats de prêts.

La quasi-totalité de la production de 2011 a donné lieu à la mise en place de garanties, majoritairement auprès d’établissements de crédit ou de sociétés d’assurance. La progression en dernière année de la part des sûretés réelles marque toutefois une rupture dans la tendance observée depuis 10 ans.

Les conditions d’octroi des crédits ont, en moyenne, marqué des évolutions contrastées en 2011. Certains indicateurs tendent en effet à signaler un accroissement du risque :

  • le montant moyen des prêts poursuit sa progression, en lien notamment avec celle des prix immobiliers ;

  • le taux d’apport personnel poursuit sa contraction engagée depuis 2008 compte tenu, notamment en 2011, de la forte activité sur le segment des primo-accédants.

D’autres, en revanche, soulignent une atténuation du risque :

  • le taux d’endettement se réduit par rapport à 2010, conjointement avec l’infléchissement de la contribution de l’investissement locatif dans la production ;

  • la durée initiale des prêts reste relativement stable ;

  • les taux d’intérêt à la production s’établissent pour la deuxième année consécutive à des niveaux particulièrement bas, qui restent étroitement corrélés avec les taux longs.

La sinistralité progresse dans l’ensemble très modérément depuis 2007 ; le coût du risque marque en revanche un net repli depuis 2009, se réduisant de moitié entre 2010 et 2011.

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Updated on the 22nd of January 2025